Un sujet plein de surprise. [Fini]

Candice FEATHER

Enfant, je n’avais pas trop de soucis avec les infectés de mon âges. Bien évidement on me répétait qu’il fallait que je fasse attention, pouvant devenir un réceptacle de ce virus qui faisait muter les personnes.  Ma mère était très à cheval sur les procédures, chaque fois que j’entrais en contact avec un infecté, elle m’emmenait faire des analyses, pour être certaine que je ne développe pas une infection.  Je ne suis pas fils unique, j’avais une grande sœur, qui se nommait Lavande. Cette dernière est la seul qui a un souvenir de mon père, ce dernier étant devenu un infecté violent et ayant dû se faire interner.C’est sans doute à cause de cela que ma mère avait caché dans sa maison une arme à feu. Seule Lavande se permettait de me parler de mon père, quand notre mère était absente. De ce que je me souviens, avant son infection, il était dans le projet visant à  contrer le virus. Il était certain que le savoir humain arriverait à vaincre cette saloperie, comme on l’avait fait pour la plupart des graves maladies.  

C’est à l’âge de quatorze ans qu’un infecté loup vint à entrer par effraction chez nous et vint à abuser de ma grande sœur. Après un moment de paralysie, je fus le premier à prendre l’arme et tuer l'agresseur.  Je pense que je ne me remettrais jamais de cette expérience, tant par ce qu’il se passait devant mes yeux que l’odeur de la poudre ou le bruit de la détonation. Lavande vint à mettre vint à ses joues quelques mois après, un an plus tard ce fut ma mère qui allait la rejoindre, en me disant qu’elle aurait aimé que ma grande sœur reste en vie.  Je fus placé en famille d’accueil et me pris la décision de me féminiser un tant soit peu, pour que Lavande vive à travers moi.  Je fus un élève des plus assidus dans  les études, venant à sortir du lycée avec une moyenne totale de dix-huit sur vingt.Une fois le diplôme en poche, je vins à passer des tests pour entrer dans l’agence s’occupant de la surveillance des infectés. 


Je n’ai pas encore fait d’infiltration dans les groupes d’infecté, les supérieurs me cantonnant, pour le moment, à des visites de routines. Le but étant que l’agence consulte les nouveaux infectés et les aides à s’intégrer à la société ou encore simplement faire acte de présence. Il y a aussi beaucoup de paperasse, quand on ne nous appelle pas pour aider les forces de l’ordre à maîtriser un infecté qui a perdu la boule.  J’ai dû recevoir une formation pour m’enseigner quelques arts martiaux, afin de pouvoir lutter efficacement contre les infectés. Je me rappelle encore de ce test visant à identifier la race animale des infectés.